LE HU-BOYAU N'A PAS TORT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 24 décembre,

ayant quitté Chassey-le-Camp

de bonne heure,

nous nous sommes mis

en quête de

"quelque chose de solide"

pour notre repas du soir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'avais en tête, dans cette quête, de trouver un joli morceau de viande rouge et des patates à frites. Mais vaine fut ma requête car soudain j'aperçus ..., au fond d'un vivier, de jolies bébêtes: du bleu européen qui remuait fort bien.

 

Le préposé me pêcha deux pièces, que je pensais approcher le kilo chacune. Une fois sur la balance: 3,130 kg! 

 

Mon frère, pourtant vétérinaire et manieur en son temps du fameux T 61 quand il ne pouvait faire autrement, préféra ne pas rester dans la cuisine lorsque j'ai spinalisé les deux crustacés (c'est le principe de l'ikejime en fait). 

 

Les carcasses m'ont fait de la bisque pour deux jours.

Les corps et les pinces ont légèrement grillé au four, sans autre forme de procès, mais séparément. Je n'aime pas les pinces insuffisamment cuites: leur chair manque alors de goût et ne se décortique pas facilement. A l'inverse, les corps doivent encore rester un peu glauques et mous pour moi.

 

Aucune sauce si ce n'est le beurre + jus de cuisson (assaisonné) et pas d'accompagnement. Pas d'accompagnement?

 

C'est sans compter avec le Savennières Hu-Boyau de 2012 du Ch. d'Epiré.

Si j'ai bien compris, il s'agit de vieilles vignes au-delà d'un petit bois dominant la Loire et cette cuvée fait partiellement sa fermentation malo-lactique. De la sorte, le gras ressort bien mais ne s'accompagne pas de mollesse. Ce fut parfait sur notre plat.

 

"Chenin faisant",

je souhaite une année 2019 pleine de félicité

aux habitants de la rue de l'Ancienne Eglise

de la part de ceux de la rue de l'Eglise!