NOUS NOUS MÊLONS A NOUVEAU D'OGNON

 

 

 

 

 

En mai 2014, Mina

avait affrété pour nous

une pénichette fluviale 

au pied du Minervois.

 

 

 

 

 

Stefke et Loïc, Christine et elle avaient embarqué à la base fluviale d'Homps, tandis que j'avais prétexté une livraison en clientèle dans le voisinage pour aller en cachette cueillir mon frère à Salvaza, à sa descente d'avion. Je l'avais affublé d'une casquette d'officier de marine de pacotille.

 

Il s'est pointé comme si de rien n'était, jouant le rôle d'un contrôleur, avant d'être reconnu: le retour du fils prodigue en quelque sorte. 

 

Mon frère possédait un triple savoir-faire: il tient bien sur des skis, il monte bien à cheval et c'est un habile plaisancier (à voile). Logiquement, il a pris la barre jusqu'à l'écluse d'Homps, passée sans encombre, et a ensuite fait route vers le Levant, embarcation descendante. 

 

Il a ensuite manoeuvré le bateau au travers de l'écluse d'Ognon, à deux chambres. Elle fut inaugurée en 1676 et son gabarit est aux normes Freycinet. So far so good. Il faisait beau, si on exclut une tramontane soufflant en rafales. 

 

Après le deuxième sas, le bief d'aval décrit une courbe visible au fond sur  ma photo et on se trouve nez-à-nez, "poupe à passage" en fait, avec un ouvrage d'art étroit sous une passerelle, pouvant être obstrué par une porte d'écluse mais sans dénivelé. Celle-ci est constamment ouverte.

.

Le vent, le vent frippon, a décidé à ce moment-là de mettre notre pénichette en travers (barre à l'avant, gouvernail à l'arrière et pas d'hélice d'étrave) et nous avons rudoyé la pile tribord de ce petit pont, sans dégât autre qu'un petit éclat dans le polyester. Moi, j'ai néanmoins écouté les pompes de cale se mettre en route pendant les trois nuits passées à bord, par prudence. Heureusement, non mergitur

 

Mon cadet n'a pas profité de ses talents équestres pour se faire la belle en douce. 

 

Cet après-midi, nous avons fait une petite balade (aller-retour) sur les chemins de halage de ce premier tronçon de notre périple passé. J'ai tombé la veste (15° C) malgré un vent significatif balayant ce couloir, où coule aussi l'Aude, entre les Corbières au sud et la Montagne Noire en haut, portion Minervois. Il faisait magnifique (100 photos en peu de temps!). 

Je vous ferai voir un petit diaporama. 

 

La famille de Christine, côté Gleizes, a passé beaucoup de temps à Capestang en aval sur le canal et son frère Thierry y habite toujours. Nous avons d'ailleurs croisé, dans un champ et de manière fortuite, deux cousins éloignés qui nous ont salués d'un "hi-han" accueillant. 

 

Après, je ne me souviens plus très bien:

camion de déménagement, glucomètre, Actrapid,

battements de coeur, pavé de cabillaud,

"As-tu baissé ton volet roulant?", mousseline de pommes de terre bio

et privé de dessert ...

Pfff (yeux levés vers le ciel) !

 

 

Write a comment

Comments: 0