PHILIP KOTLER: VOUS ÊTES UN ÂNE

 

 

 

 

 

Pourtant, plus d'un se laissent prendre à vos trucs.

 

 

 

 

 

 

 

Parmi les lentilles que j'affectionne, ces quatre-ci occupent une place importante.

 

Alors que j'avais 6-7 ans - et ceux-ci comptent parmi les bons moments passés aux côtés de mon père - mon paternel m'a initié aux plaisirs de la chambre noire. Il y était brouillon, désordonné et assez maladroit mais un fils ne se rend pas compte de ces choses. Par contre, ses connaissances théoriques et ses explications étaient fascinantes et il transmettait sa passion. 

 

Bien vite, on m'a mis le vieux Rolleiflex familial dans les pattes, et puis un SLR Minolta (SR t 101, je crois), et un vieux posemètre fermant par un volet roulant! 

 

Au plus fort de mes possessions avant l'adolescence, j'ai aussi disposé d'un 135 mm Rokkor.

 

Puis est apparu l'OM-1 d'Olympus. On m'en a ramené un des USA en 1972.

 

Ce n'est qu'après mon arrivée à Corneilla - au début de mon bref séjour estagellois pour être précis - que j'ai tout vendu à l'encan et suis passé à la photo numérique.

 

Je ne le regrette absolument pas, même si la cachette familiale comptait des vieux Leica et une grosse chambre photographique Linhof 6 x 9 cm. 

 

Actuellement, je ne possède plus de zoom, sauf un antique AF 28-70 qui me sert de tout-venant lorsque je veux voyager léger. Et j'ai un bon appareil japonais, petit capteur mais haut de gamme.

 

A part pour les professionnels - ce que je ne suis pas - je ne comprends pas pourquoi les amateurs se ruent sur la prétendue high tech. Notez que je vois souvent de piètres skieurs acheter des lattes très dispendieuses dont ils ne tirent rien de bien. 

 

J'ai racheté (souvent pour une centaine d'euros) quelques optiques dites "anciennes", qui ont comme seul défaut, le plus souvent, de ne pas fonctionner en auto-focus. La belle affaire!

 

J'admets que pour de la photo sportive ou animalière, ceci est un gros handicap. Dans tous les autres cas ...

 

Mais j'ai gardé le goût de l'accessoire bien fait et les vieux objectifs en métal continuent de m'emballer, par leur bruit mat, par leur "feel" en main, par leur colori désuet même. 

 

Le plus étonnant reste ce fameux "pancake", le deuxième à gauche; Si vous enlevez cache et capuchon, il mesure moins de 4 cm de hauteur hors tout et pèse moins de 200 gr. Il faudra un spécialiste de l'optique pour vous expliquer comment il se fait que sa taille est plus petite que sa focale, mais en fait cela se mesure au niveau du "plan film", le capteur donc. 

 

Je l'avais acheté car son porte-filtre de 52 mm accepte facilement la série de lentilles Cosmos qui rendent un effet fish-eye pour pas trop d'argent et sur toutes sortes de focales. Je comptais laisser les deux couplés en permanence. Eh bien, il me plaît tellement qu'il est devenu mon objectif "standard", même si cela correspond en fait à un "petit télé" sur les anciens appareils 35 mm! 

 

Quant au 135 mm Ai-s - pas trouvé de AF DC encore, ni surtout à un prix acceptable - il fait mon bonheur à main levée. Attention, il faut bien veiller à travailler entre 5,6 et 16 et plus vite qu'au 125ème si on veut une netteté acceptable dans ce cas. Je me laisse encore parfois "attraper". Mais le plaisir du "clic" et de sa vibration matte quand on enfonce le déclencheur ... Raaah, lovely

 

Le magnifique, et rare, 180 mm est une folie. Je lui adjoins un doubleur et deviens alors un voyeur de première catégorie: équivalent à un 500 mm de mon enfance; jamais eu ça avant.

 

Les pétasses du bord de plage n'ont qu'à bien cacher leurs nibards ...

 

 

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