MIGRATION DES FLAMAN(D/T)S A L'ETANG DE LA PALME

    

 

 

 

 

J'ai oublié le doubleur!

 

 

 

 

 

 

 

Hier après-midi, une pluie en rafales froides alternait avec des éclaircies générant une luminosité dorée magnifique. Nous avons pris veste, trépied et longue focale pour une petite balade le long de l'étang de La Palme (Port-la-Nouvelle). 

 

Cette pièce d'eau semi-douce longe la côte audoise entre la voie du TGV de Leucate à Port-la-Nouvelle, installée sur un banc de sable (le même qui passe derrière La Franqui) et le littoral lui-même. Très peu de constructions sont installées sur sa berge et la zone comprend des salines. Il n'y a aussi que peu d'accès, peu de zones de stationnement et la promenade est réglementée. 

 

Tout ceci convient à la sérénité des oiseaux migrateurs et au moins deux bancs de flamands roses s'y rencontrent fréquemment à la saison d'hiver. L'eau est peu profonde, saumâtre et contient la nourriture qu'il faut pour Phoenicopterus roseus

 

En fait, ce n'est qu'au Kazakhstan ou en Anatolie, la zone septentrionale de son aire de dispersion, que cet oiseau est un migrateur strict. Ceux qui hivernent à La Franqui viennent soit de Bruges, soit de Gand (Ay Marieke), soit de Camargue. Ils restent sur l'arc méditerranéen français. 

 

La cadette de Christine s'est fait voler mon doubleur de focale lors d'un voyage au Costa Rica. J'en ai racheté un de deuxième main et ç'aurait été la première occasion de m'en servir. Las, j'ai oublié de l'emporter avec moi. 

 

Voilà donc notre troupe de migrateurs as best I can

 

 

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