De Llança à la baie de Roses,
puis d'Empuries et L'Escala
jusqu'à l'Estartit,
et enfin vers Palamos,
on vous vendra des
"gambetas" magnifiques.
Aujourdhui: ... having nothing particular to interest us on LF shore, we thought we would drive about a little and see the watery part of the Costa Brava.
Vers lunch-time (15 heures, local time), nous étions en bord de mer à Palamos. Un excellent restaurant, inauguré en ce qui nous concerne avec le Yves de ce blog il y a une petite année, prenait ses congés annuels. Un autre, très appétissant, affichait des prix exagérés pour l'occasion. Nous avons jeté notre dévolu sur un troisième, bib gourmand trônant bien en vue.
Petit supplément au menu pour les gambas locales, c'est de bonne guerre. Mais il n'y en a pas!
Je vous rassure, nous avons excessivement bien mangé quand même: couteaux et palourdes légèrement ouvertes à l'huile d'olive très fine, assaisonnement discret, le tout super frais simplement présenté sur un mince lit de salade; et ensuite, copieuse ration de "poisson du jour" cuit presque rosé sur l'arête: du turbot formidable (grosse bête). Dessert OK.
Vers la période de Noël, les crevettes roses de Palamos peuvent atteindre les 200 € du kilo pour le calibre supérieur et on les surpêche à ce moment-là, bien évidemment. En outre, le temps ne s'y prêtait pas trop depuis deux jours et la flottille rentre en début d'après-midi, pour une criée vers 16 heures.
Cette espèce possède une couleur très intense, liée au plancton riche en caroténoïdes qu'on trouve dans le coin, et son goût est effectivement très fin. La capture se fait au chalut, qui met environ 20 minutes pour s'établir à 350 fathoms ( env. 630 m) sous la surface de la mer, dès que le sonar a repéré les bancs de crustacés. A Palamos, il reste une quinzaine de petits métiers spécialisés dans cette prise-là.
J'adresse un petit clin d'oeil amical et taquin à La compagne de feu notre ami Pierre Roudgé, cuisinier de talent et rugbyman convaincu (toulousain bien sûr bien que gersois, et aussi franc-comtois), Sylvie, qui défend pathétiquement les animaux quand ils ne sont pas transformés en confit. Elle m'en voudra peut-être de ne pas châtrer les crevettes mâles afin que les petits crevetteaux à venir ne souffrent pas trop de leur triste sort.
Mais c'est si bon! Sans rancune, Mémé Cad' ...
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