Un GRAND bravo,
Sr. El Gordo!
Cette histoire est vraie.
Nous connaissons - heureusement - de plus en plus de gens qui consomment "correct", je veux dire socialement correct.
Il y a quelques jours, Christine m'a annoncé qu'elle avait commandé
vingt kilos (deux fois 10) d'oranges à une entreprise organisant une espèce de crowd-farming dans la région de Valencia. Prix: 3.5 €/kg pour des quantités unitaires de 10 kg, livrées.
Les fruits seraient cultivés sans traitement et expédiés non cirés.
Le "fils de la maison" aurait repris l'exploitation familiale et fait le pari avec son père de vendre toute la récolte 2019 en direct sans passer par une coopérative ou un agent établi. C'est tout ce que j'en sais et je n'ai rien vérifié.
Il faudrait que je reste sur place pour recevoir le colis aujourd'hui.
Ca tombe bien, j'ai les tripes en morceaux (une fois encore) et je grelote de froid. Ce dernier point est plutôt rare en ce qui me concerne.
Les oranges sont arrivées pendant une de mes périodes de somnolence (casque sur les oreilles et Michel Petrucciani dedans) et c'est Christine qui les a réceptionnées finalement.
De mauvais poil, la Christine: elle n'a reçu que deux cartons étiquetés pour 5 kg et le transporteur est injoignable! Nombreux mails et coups de fil.
Moi: "Ce n'est pas grave, on contactera le producteur." Et de me peler une de ces très belles oranges, malgré mon TD* en délicatesse. Le fruit est exquis: peau épaisse se détachant facilement, arômes complexes, chair ferme, sucre présent sans excès et belle acidité. Une vraie orange, quoi!
J'ai photographié une des caisses après l'avoir poussée du pied pour que le soleil me l'expose de manière intéressante.
Cet après-midi, nous recevons un coup de téléphone de Madrid, émanant de la structure qui gère cette sorte de vente responsable. Et Christine pèse un carton à leur demande ... qui contient effectivement le poids commandé.
Je vous laisse envisager tous les commentaires que vous voulez. Tout le monde est de bonne foi et nous avons tous commis des petites bêtises.
Le transporteur n'en avait rien à cirer, l'expéditeur aurait dû indiquer le poids exact de son produit, Christine aurait dû vérifier l'envoi à la réception et moi j'aurais dû soupeser la caisse, d'autant que c'est une quantité similaire à un carton de 6 bts de vin!
Mais bravo aux collaborateurs de Jardin del Gordo,
l'entreprise de Sergio Munoz
(pas la tilde sur mon clavier dans ce logiciel).
Leur réaction a été parfaite et les fruits sont splendides!
*TD = tube digestif
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