MAJOU VOIT LA VILLE EN ROSE

 

 

 

 

 

L'eau du puits ....

 

 

 

 

 

 

 

La "pèrga pintada", fléau peinturluré servant à puiser l'eau du puits à balancier situé au milieu du carrefour depuis le 14ème siècle, a donné son nom et à la rue et à la place: Perchepinte. Et c'est là que Baptiste Perthuison, un air de Maxime Leforestier, de Cat Stevens ou d'Yves Simon très jeunes, est venu installer ses fourneaux. Il a bourlingué, ne se contentant pas de seconder ses parents dans le restaurant de Cordes-sur-Ciel. 

 

Et c'est aussi ainsi que Christine a inscrit pour le deuxième fois le nom de cette bizarre mixture, alliance improbable d'un corps gras et d'eau, sur ses tablettes, après que nous ayons rencontré, il y a quelques années déjà, le sympathique couple qui tient le restaurant du même nom dans l'Isère, à Saint-Alban-de-Roche.

 

Le service de messagerie qui nous livre, d'ordinaire à notre plus grande satisfaction, a "merdé" tant et plus lors de la première commande de notre homme, l'obligeant à aller récupérer un carton à Quint-Fonsegrives (?) avant de se faire livre le restant - incomplet - chez lui. Et finalement, j'ai dû faire partir un deuxième envoi de notre entrepôt pour qu'il soit approvisionné correctement. Ceci n'était jamais arrivé et j'en ai été désolé.

 

Or, vendredi midi, après une matinée de dégustation sur Toulouse en ce qui me concerne, la chevrière de Bonnanech et moi nous sommes retrouvés à table à cette Emulsion (voir ICI) et avons été très bien accueillis. Notre Baptiste ne m'en a donc pas voulu. 

 

Il y a plus de quinze ans - "Le temps passe si vite, ma bonne dame" - alors qu'elle cherchait des chèvres et moi des grenaches, et que nous unissions nos efforts, nous avions fait un bref séjour touristique à Cordes, justement, en guise de divertissement. Ces périples ont finalement porté leurs fruits, mais ils servaient aussi de prétexte à de nombreux petits repas dans pas mal de département pastoraux ou vinicoles - cela ne se chevauche pas forcément - du sud de la France. La belle disait "lactique" et moi "malique". 

 

Vous savez que je ne me prends pas pour un critique gastronomique. Je voudrais simplement vous signaler que les assiettes que nous avons retenues jouaient la carte du frais et du régional d'abord, avec des assortiments fort construits, sur plusieurs niveaux, et faisant la part belle aux légumes, en complément de l'ingrédient essentiel de chaque plat. Le tout est haut en saveur, sans recherche du "clash" (tant mieux) et sans entrer dans de la pyrotechnie de présentation. Entrée-plat-dessert: tout était EXQUIS et je suis sorti rassasié, foie et pancréas lestés d'un bon Cahors. 

 

On souhaite tout le succès possible à cette nouvelle

très bonne adresse toulousaine (jolie salle voûtée en briques naturelles)

et on félicite le chef pour ce qu'il nous a montré,

avec un énorme sourire en prime. 

 

 

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