VERSION PETIPA

 

 

 

 

 

 

Le clan Civale au complet

- seul manquait dans la fratrie

le frère résident dans le Gard,

que je n'ai d'ailleurs

jamais rencontré -

ainsi que les pièces rapportées,

ont fêté le passage de Christine

à l'état de senior.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moult cadeaux à cette occasion la jubilaire reçut, dont deux places pour la représentation perpignannaise du plus célèbre ballet au monde (après celui des sorcières): Лебединое озеро.

 

Disons-le tout net, ce fut une excellente soirée.

Comme Perpignan ne propose aucune vraie solution à la petite faim qui accompagne le spectacle (ni avant la représentation, ni surtout après celle-ci), nous sommes rapidement allés croquer une assiette-kebab (Izmir köfte pour moi) chez le sympathique Turc qui faisait office de voisin d'en-face à Christine lorsqu'elle tenait boutique à la rue Grande-La-Réal, la paroisse catholique intégriste de la ville. Notre Ottoman vient de devenir papa (Okan) pour la deuxième fois et il rayonne de bonheur. Et ses assiettes sont toujours fraîches, chaudes et copieusement servies.

Sa raison sociale? Ankara Kebab, oui efendi.

 

Et hop, en route vers la danse. 

 

On dit de moi, et notamment un sommelier qui fut le meilleur de Belgique en son temps et avec qui j'avais des atomes crochus avant que nous ne choisissions des voies différentes, que je suis cynique, critique, septique et aigri. C'est sans doute vrai à des degrés divers. Commençons donc par les aspects à perfectionner dans ce spectacle.

 

La bande-son du ballet n'était pas en cause, mais le système audio de cette salle du complexe du Palais des Congrès de Perpignan était ignoble, à moins que ce ne soit la matos ukrainien itinérant. Les aigus manquaient de limpidité, sauf pour le rendu des cordes frottées - tant mieux, Tchaïkovsky fait grand usage de ces pupitres - et les basses n'avaient aucun volume. Les clarinettes sonnaient comme des hautbois, les bassons étaient ternes et la harpe .... une catastrophe. Le sort veut que j'écoute la musique chez moi au moyen de baffles de modèle ... Nikita, excellents. Amusant, non? 

 

Et nous étions assis au troisième rang du parterre, un rien décalés, une très bonne place mais d'où on ne voit pas le sol. Impossible donc d'admirer le travail des orteils et des tarses. Mais je ne suis pas expert de toute manière. 

 

Tout le reste fut magnifique. Les danseurs/seuses étoiles étaient beaux de traits et Odette avait une grâce singulière, alors que sa silhouette n'est pourtant guère élancée. Siegfried, lui, remplissait le collant à un point tel que Christine m'a susurré: "On voit tout"! Je sais ce qu'il me reste à faire: prendre un abonnement à un quotidien volumineux dont l'encre ne contient pas de goudron qui tache. 

 

 

Merci aux Civale, Gleizes, Martinez, Riand, Barillot et Couderc

pour leur gentille attention.

Nous devons encore aller grâce à eux aux Folies Bergères

(du cul aussi) et à un stage de cuisine. Ca promet.

 

"Mon petit (bas) ventre réjouis-toi,

Tout ce que je gagne c'est pour toi!"

 

 

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