"Las dos de la mañana (…) mientras tanto las manillas del reloj
Van pasando y pasando con su son
Y se me va de las manos
entre qué pienso y qué hago
Alguna veces van con dichas
y otra ves pasan sufriendo
Y como quiere entenderme
Si yo misma a mi no me entiendo?"
On se souvient de la remarque inspirée d'Hopkinson Smith : "Il faut, par le seul pouvoir de l'imagination, supprimer les bruits de la ville". De même, je vous ai expliqué que la prise de son de l'album Claridad de Rocio Marquez n'était pas à mon goût sur toutes les plages. En le réécoutant, j'arrive néanmoins à m'imaginer le son comme je voudrais l'entendre.
Ce petit recueil précoce présente diverses facettes du talent de la jeune Andalouse, à une époque où elle ne s'aventurait pas encore trop à l'écart des chemins habituels. Pourtant, on note déjà la présence très fraîche ici d'une flûte, là d'un saxo (soprano je crois). Et un banjo fait sonner son résonateur un peu comme les "guitares portugaises" évoquent leur ancêtre le cistre dans certains fados. Pas trop de "palmas", tant mieux.
Effectivement: "Como entenderme si yo a mi no entiendo ....".
Joli disque d'écoute, d'introspection et de fraîcheur.
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