ONE BOTTLE OF BUSCH IN THE HAND IS WORTH TWO IN THE BUSH

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FAHRLAY:

vignoble impressionnant

(Voir ICI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vignoble mosellan est le plus proche de Bruxelles ... si on excepte les entreprises belges, qui n'existaient pas de manière significative "de mon temps". J'ai appris à très bien le connaître, grâce aussi à l'introduction de mon ami Michel, celui du Limbourg, auprès de domaines de grande classe. J'ai été reçu de nombreuses fois par Carl von Schubert, Egon Müller (le papa du boss actuel) et tant d'autres figures fantastiques, très heureuses d'accueillir un amateur fervent venant d'un pays - pourtant voisin - où le bon vin allemand n'avait quasiment pas droit de cité. 

 

Et puis, j'ai passé quasiment toute une nuit à table avec M et Mme Haag ... en compagnie de Dirk Niepoort qui est un de leurs intimes et m'avait chaperonné. On avait été cueillir des grains nobles (TBA) sur des pentes vertigineuses, sans monorail à ce moment-là. 

 

Mais je n'avais jamais visité Pünderich.

Or, lorsque je suis arrivé dans les P.O., j'ai participé durant deux ans aux réunions d'une assoc. d'amateurs de vin profitant d'une salle mise à notre disposition par la mairie de Calce, vers la fin des mandats de maire de Paul Schram. Et, un soir, le thème de la dégustation portait sur les vins de Moselle (que j'avais fournis, pour être franc). Or, un des participants, un collègue vigneron, avait organisé peu de temps après la venue d'un des fils du Domaine Clemens Busch chez un caviste du centre de Perpignan. Même problème qu'en Belgique il y a 20 ans: pour les froggies, le vin allemand se résume à Blue Nun et au Liebfraumilch. J'ai passé une excellente soirée et dégusté des vins formidables, quant à moi. Une fois qu'on a expédié ces flacons, qu'on a payé toutes les taxes et ajouté les marges des cavistes français, le prix TTC particulier devient hélas complètement dissuasif. 

 

Par contre, l'anniversaire des 50 ans de Christine nous a vus débarquer aux marchés de Noël à Colmar et Strasbourg, mais aussi rejoindre dans la foulée les rives de la Moselle allemande. Nous y avons fait une longue dégustation des vins du Weingut Busch dans un des nombreux salons du beau bâtiment romantique am Moselufer, "en bordure de rivière". Car, si la Moselle est un cours d'eau majestueux, elle n'est toutefois pas un fleuve. 

 

Chez les Busch, au moins six types de riesling (secs) différents voient le jour, la plupart sur le cru Marienburg, qui décline des schistes de couleur (et donc de composition) différente d'ouest en est. L'altitude varie forcément peu (sauf du pied de la vigne à son sommet), et les pentes sont presque partout vertigineuses, parfois entrecoupées de terrasses. Pour le Fahrlay, on parle de "schistes bleus".

 

Il s'agit ici d'un "bête" Qba, titrant quand même ... 14 vol% et exprimant une incroyable richesse aromatique. Douze années après sa vendange, la robe commence à prendre des teintes orangées mais aucune oxydation parasite ne se manifeste au goût. Beaucoup de gras et une petite accroche douceâtre en finale. Je pense que l'élevage se fait dans les foudres traditionnels après qu'on ait laissé la fermentation ... faire ce qu'elle veut et s'arrêter quand bon lui semble. Le résultat est concluant. 

On leur pardonnera les fantaisies steineriennes. Vous savez que, tant que la philosophie bioD s'arrête à la culture de la vigne et n'envahit pas l'éducation ou la vie de tous les jours, je respecte son approche minimaliste et intégrée. Ses extravagances de type homéopathique me portent à sourire, et au moins elles ne font pas de tort, elles.

 

Quant aux astres, cela fait des lunes qu'ils m'amusent. 

 

 

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