En bon natif de 1989,
Baptiste Ross-Bonneau
a fêté dignement
ses trente ans d'existence,
à la Livinière.
En dehors du cuistot, transfuge occitan en provenance du pays gascon, et du passage momentané de Mathilde - "puisque la v'là" - marraine de cuvée venue incognito, on ne trouvait pas grand-chose d'autre que des "même pas trentenaires" parmi les convives du jubilaire.
Ma compagne et moi en totalisons ensemble le quadruple bien sonné et ce fut un honneur pour nous de frayer avec ces djeuns et de se nourrir à leur enthousiasme, faute de se frotter à leurs peaux ... Christine ne veut pas!
Et le voulût-elle, il n'est pas certain que je le pusse.
Les bulles, les blancs et les rouges ont coulé à flots, arrosant le délicieux jambon de Bigorre autant que l'Aude avait trempé le piémont de la Montagne Noire en octobre dernier. Ensuite, Maître Vincent avait ébouillanté les asperges d'un voisin et également mis à mijoter les lingots pour la mounjetado. Notre sympathie affirmée pour le Couserans a pu faire donner la cavalerie, et ce ne sont pas les mousquetaires du roi et leur cassoulet qui auraient réussi à nous faire renier ce confit-ci.
Jean-Armand du Peyrer, nous voici:
"Un magret pour tous, tous pour un manchon! "
Après repas, vitole et jeu de quilles scandinaves: notre propre Mölkky Way.
Merci au maître des lieux, M. Escandé, d'avoir mis à notre disposition son bel écrin félinois, et à Maître Pousson d'avoir préparé son repas fellinien.
Et surtout, merci à Béné et Baptiste
de nous avoir si gentiment comptés parmi les leurs.
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