WAVRE, COMME A CONQUES MAIS AVANT SOULAGES

Eglise Saint-Jean-Baptiste
Eglise Saint-Jean-Baptiste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un billet cryptique:

parois vitrées de la 

paroisse familiale !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2015, nous avions fêté mes presque 60 ans au départ de Rodez:

Marc, venu tout seul pour cause de grippe (?!), mon frère venu tout seul car pris en grippe, ma mère également seule (veuvage) et mes amis Yves et Carla, venus en couple car ils étaient en ordre de vaccination, eux!

C'est autour de Soulages qu'avait tourné notre périple, sans broyer de l'Outrenoir, mais il m'avait fallu les vitraux de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques pour me convertir réellement au travail de ce grand opportuniste habité par le talent, j'en conviens.

Ces fameux vitraux en verre translucide, conçus par l'artiste depuis 1986, ont vu leur pose se terminer à l'été 1995: 104 ouvertures.

 

En 1489 par ailleurs, une moitié de la population wavrienne périt dans l'incendie de son église paroissiale, une preuve de plus que Dieu n'est pas infiniment bon, et encore moins infiniment puissant. Macron, lui, a évité qu'il y ait la moindre victime sur l'île de la Cité et il reconstruira en moins de 5 ans, juré-craché, de ses propres mimines mais grâce à l'argent de la "Manif. pour Tous" quand même.

 

L'église Saint-Jean-Baptiste (SJB), elle, naquit à nouveau de ses cendres en cette fin de 15ème siècle. 

 

Son clocher primitif, bâti en 1560, fut rehaussé en 1631 d'une flèche - c'est une manie, chez les curés comme chez Cupidon - qui pointait à 80 m de hauteur, presque autant que l'Atomium qui n'existait pas encore en ce temps-là. Mais patatra, nouvel incendie en 1695 et badaboum, les troupes françaises bombardent l'édifice - par maladresse sans doute, ce sont des Français - le 18 juin 1815, lors de la bataille de Wavre. Les boulets tombent alors à la pelle: c'est donc bien la pelle du 18 juin. L'un de ces projectiles peut toujours s'observer, enchâssé dans un pilier du collatéral droit.

"Quid Vis, O Irrita Acies Contra Hanc Petram

Ecce Medum Plus Ultra

Sic Inconsulta Transit Gloria Mundi",  comme le dit une plaque commémorative.

Totor, lui, aurait pu tout aussi bien s'exclamer:

"Ô Wavre, colonne pleine!".

(Elle me plaît assez bien, celle-ci.)

 

Ma grand-mère paternelle, Jeanne, était née Renier, comme sa soeur d'ailleurs, Mariette. Cette dernière était la maman de ma marraine, Nicole, venue fêter chez nous ses 80 ans au début du mois d'avril. Je vous ai déjà révélé l'origine pieuse de mon ADN du côté Charlier, et ma dépendance de Walhain-Saint-Paul. Mais il est tout aussi juste de ne point renier mes attaches maca côté ... Renier: oscillation donc entre Basse-Wavre et Maca-Haut! C'est en effet au bord de la Dyle que ces commerçants en vue de la Place Bosch manifestaient leur dévotion. 

 

Honte sur moi, alors que j'arpente relativement fréquemment les ruelles du centre de Wavre, soit que j'achète une collation chez "Au Pain Quotidien" (pub gratuite), soit que j'aille me restaurer chez l'Asiatique, soit que je me fournisse en thé et en café près du chemin de fer, je n'avais jamais franchi la porte de l'église; onques, pas comme à Conques! 

 

Je vous en dirai plus une autre fois, imagine verboque, mais pour l'instant admirez les baies réalisées en verre soufflé, conçues par le décorateur namurois Louis-Mane Londros. Leurs carreaux, transparents et aussi bien translucides, furent apposés par la technique de la "mise sous plomb" dès 1975. Il y a donc bien ici antériorité par rapport au maître ruthénien.  

 

Au-delà du "Fin Bec", de "La Renommée" et de "l'Art de Praslin",

SJB mérite aussi un peu de votre temps.

Car il n'y a pas que la bouffe à Wavre!

 

 

 

PS:  De cette énumération nostalgique, seul le chocolatier subsiste à présent

 

 

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