La coupe du monde des dames
bat son plein.
Cet après-midi, le petit-fils de Christine a écouté plusieurs fois d'affilée le récit de "Pierre et le loup". Je cède volontiers, pour toutes les raisons que vous imaginez, d'autant qu'il se montre très curieux des images d'instruments que je lui montre, des descriptions que j'en fais et aussi de mes explications au sujet des différents tableaux et du thème. Or, il préfère venir écouter ce CD "dans ma pièce", car le son lui plaît. Bra-vo.
Toutefois, la xième écoute finit par me lasser, malgré mon faible pour Prokofiev. J'ai donc "regardé" les derniers sets de la finale de Roland Garros, en alternance avec les illustrations musicales que je faisais apparaître à l'écran du pc pour le petit. Cela fait sans doute 10 ans (sic) que je n'avais plus visionné du sport à la télé, sorti des résumés de la dernière édition du Mondial en Russie ou des chutes lors du TdF. J'avoue que ces deux jeunes hommes sont impressionnants, tant par le niveau de leur jeu que par leur comportement et leur élégance. Pourtant, je n'ai pas pu me passionner réellement, d'autant que rien ne m'a permis de prendre parti pour l'un ou l'autre.
C'est vous dire que je ne suis pas la coupe de foot des filles non plus. En fait, je n'ai jamais vu une seule image de football féminin (ai pas la télé). Cela ne préjuge pas du tout de la qualité, relative ou absolue, du spectacle offert. Ma question est ailleurs.
Pourquoi le marketing, et donc les media de masse, ont-ils décidé de "mettre le paquet" et de propulser sur l'avant-scène ces dames sur crampons, et surtout pourquoi maintenant?
J'écoute souvent la chaîne d'info en continu de la radio d'état française, donc la désinformation provenant de Associated Press ou de Reuters, via l'AFP, la servile. Mais au moins, je connais le biais de ce qu'on me fait ingurgiter. Et pour ceci, ce n'est pas gênant. Or, France Info brosse quotidiennement des portraits des joueuses de l'équipe cocorico, et leur donne brièvement la parole. Trois choses me frappent: ces femmes ont souvent tenu une autre occupation professionnelle, elles sont plutôt plus âgées que les grands ados du foot masculin, et surtout, elles s'expriment fort bien en français. Clairement, leur profil n'est pas celui des écervelés immatures et gâtés comme des pommes flétries qui forment le gros des équipes dans l'élite masculine. C'est plutôt rafraîchissant.
Même ainsi, aucune envie ne me prend d'en savoir plus sur les championnats ou sur les événements mondiaux du foot des dames.
Ce marketing-là ne m'atteint pas.
Mais la question posée plus haut demeure:
pourquoi ce coup de projecteur et pourquoi maintenant?
PS: je me disculpe immédiatement d'un a priori sexiste (je n'ai pas dit sexuel). En effet,
j'éprouvais un certain plaisir à voir évoluer les patineuses sur glace, alors que leurs
partenaires masculins ne m'intéressaient pas. En gymnastique, je trouvais souvent les évolutions des filles/femmes plus intéressantes que celles des mecs. Mais c'est sans doute
la grâce des corps qui m'attirait, plus que l'habileté aux agrès.
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