UNA STORIA ORDINARIA

Une fête à l'italienne
Une fête à l'italienne

 

 

 

Le sujet mis à part,

mon titre se veut

le contrepoint 

d'Una Giornata Particolare.

 

 

 

 

Scola peignait à merveille l'ambiance des familles italiennes de son époque, avec tendresse et ironie. J'ai vécu hier le dénouement d'une de ces fêtes transalpines. Futile dans son propos, la réunion de famille, dans les grandes familles, impose une longue préparation et aussi des prodiges de

diplomatie.

 

Si vous évitez les photos "construites" où vous rassemblez volontairement tous les participants devant le trépied, comme au temps des daguerréotypes, il n'est pas évident pour l'amateur enthousiaste de capter au vol des groupes importants de personnes. Le travail d'un pro au cours d'un marriage* nécessite un vrai talent, de la pratique, de la patience, mais il convient d'ajouter que, souvent, on ne cadre alors que deux ou trois membres de la famille.

 

Ce cliché-ci, aussi imparfait soit-il, présente le mérite d'avoir mis en scène les quatre contemporains de la génération de Christine présents, et une série de "siblings" très proches dans la filiation.

 

Elle sont jolies, mes mignonettes, je vais, je vais, vous les présenter ....

 

Au coin, malheureusement partiellement dissimulée par les dreads de son neveu, on aperçoit Christine. On y reviendra.

 

A sa gauche, donc le suivant dans le sens horlogique, son ex-mari préside la tablée. Son ancien fournil au centre du village vient d'être repris par un jeune boulanger, et il nous a apporté les fougasses, pour les goûter.

 

Continuant dans le même sens, on découvre la fille aînée des deux sus-cités, Nathalie. Elle est arrivée à abandonner pour un instant la surveillance de Romàn (qu'elle se partage avec Christine) et à croquer un morceau avec nous.

 

A son côté, c'est Coralie, alias Coco ou Miss France pour les taquins, une autre nièce. Cette jolie jeune femme arbore toujours le même sourire. D'ordinaire, on trouve également le même copain à ses côtés, le sien en fait. C'est bien pratique car il me sert de prétexte, si nécessaire, pour aller chercher le whisky de malt: nous échangeons alors nos impressions en amateurs studieux (au début). Bon, hier il était retenu ailleurs, ce qui fut la cause de ma sobriété. 

 

Ensuite, les choses se compliquent: on a Thierry en T-shirt bleu, un des trois frères de Christine, que vous croisez fréquemment sur mon blog. Il n'est pas le même que Thierry, un autre Thierry, que vous croisez aussi sur ce support. Ce dernier, c'est mon frère à moi.

 

Et là, là, je fais avec vous la connaissance d'un autre frère de Christine, Philippe, que je n'avais jamais rencontré. Il habite dans le Gard, on m'en parle souvent mais son agenda n'avait jamais correspondu au mien, en plus de dix ans. Il clôture notre panorama sur la droite.

 

Si on repart à la droite de Christine à présent, en anti-horlogique, on tombe à nouveau sur Romain, que je vous ai déjà présenté: c'est l'homme qui pêche les cranquettes dans l'étang de LF. C'est aussi lui qui envoie en court-circuit le barbecue électrique en jetant la moitié d'une bouteille d'eau minérale par-dessus. Accessoirement, il est le frère de Coco, mais ça, ce n'est pas sa faute. 

 

On ne voit ensuite que la nuque de sa compagne, avec toutes mes excuses. Elle a comme moi le mérite de tenter de s'y retrouver dans la famiglia

 

On termine en beauté par la deuxième des soeurs Civale, Cathy et ses lunettes noires. Elle est l'aînée d'un an.

 

Bon, là il me manque encore Didier, le troisième frère. Je vous ai parlé de diplomatie: la chancellerie de l'état de Civalerie n'avait pas réussi à avoir tous les CINQ en même temps; priorités, obligations, frictions, préséances, indisponibilités ....

 

Vous avez compris que nos hôtes (une moitié manque à mon tableau descriptif, et notamment beaucoup de "pièces rapportées") vont se régaler à cette description, d'où j'ai volontairement retiré les ... petits-enfants pour ne pas trop compliquer l'horizon.

 

Mais le vrai objet de ce billet est le suivant: il y a des jours et des jours de préparation (logistique et provisions), il y a une semaine de stress météorologique, il y a l'excitation de l'imprévu toujours possible. Et puis, le jour venu, tout se passe bien mais la principale intéressée s'est tellement affairée autour de vingt mille choses que je ne suis pas sûr qu'elle a totalement profité de ses invités. 

 

Quant à moi, c'est un formidable exercice de patience.

Jusqu'à l'année prochaine ... 

 

 

* PS: de nombreux lecteurs attentifs m'ont alerté sur le fait que mariage ne prend qu'un seul

  "r", comme le chat prend la souris (ohé, ohé au bord de l'eau). Moi qui affiche en

  profession de foi de pourchasser les fautes d'orthographe, je les en remercie. Je commets

  fréquemment cette erreur. A ma décharge, le mariage fut pour moi une épreuve terrible et

  il le reste pour nombre de mes contemporains. Cette double consonne souligne la charrge      émotionnelle qui y est liée. En outre, marriage prend deux "r" en anglais, comme carriage.

  Y a-t-il cinq roues à la charrette? 

 

 

 

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Comments: 1
  • #1

    Marc (Tuesday, 11 June 2019 19:48)

    Patient? Luc! ? Ou si vous préférez ? !