Voilà les images
qu'on nous sert
de la prétendue dépouille
d'un loup géant préhistorique.
Moi le sceptique absolu, j'ai du mal à accréditer l'idée de cette trouvaille soudaine, tout en admettant qu'elle est cent mille fois plus plausible que le Moon-walk d'Armstrong et ses complices.
Dans le permafrost sibérien, là où on retrouve des milliers de dépouilles de mammouths (contemporains), on aurait remonté à la surface la tête (rien que la tête) d'un Canis dirus, le fameux loup géant du Pléistocène, l'époque des glaciations qui correspond au Paléolithique. Enfin, si on n'est pas regardant.
Les paléontologues russes, les Japonais, et le Museum seraient en train d'en analyser l'ADN. On a constitué un "batch" avec les prélèvements faits chez Albert de Saalfeld - Rex Belgarum - afin de limiter le coût de la détermination du génome de ces cous et de ces bons coups.
Mon explication est toute autre. Les CD's ne se vendent plus guère qu'à des ... fossiles comme moi, car le streaming a envahi les amplis. Et les majors qui régissent cette branche de la distribution musicale veulent inaugurer un mode de promotion plus percutant.
En première ligne, il y a le revival de Grateful Dead et de son excellent Dire Wolf. Ne me tuez pas si je me trompe ("Don't murder me").
Ensuite, la famille Fonda n'est jamais aussi présente que quand elle n'est pas là, Barbarella et Easy Riders se rappellent à nous au travers de ... Steppenwolf. On est tous nés pour devenir des sauvages: Born to be wild.
Mais, plus près du Belgenland, il y a surtout Philippe Lafontaine. Son Coeur de loup nous incite à ne pas avoir peur du lit, surtout si la victime est gay. Pas très moral tout ça.
Mais moi, le fan du beau Serguéï, c'est Pierre et le loup que je plébiscite.
Vous voyez, au sujet des campagnes de pub, ce qu'il y a de bien,
c'est que, avec ou sans permafrost, on l'a dans l'os!
Write a comment