"Eric Domb (& Co)
ont le grand plaisir
de me convier
à la célébration
des 25 années de
Pairi-Daiza",
dit le faire-part d'invitation.
Christine et moi avons eu, pour notre part, le grand plaisir de participer à cet événement très réussi, aussi peu mondain que possible.
Dès que les innombrables visiteurs du jour - il faisait un temps magnifique sur Brugelette - eurent quitté les lieux, les invités ont pu tout à loisir se diriger vers le huitième monde représenté à PDZ. Dans les allées, j'ai eu la joie de bavarder avec M. Domb père et Thérèse, sa compagne. J'ai croisé le représentant de la People's Republic of China, mais je ne suis pas sûr que Son Excellence m'ait reconnu, lui. Par contre, je n'ai pas vu Vincent Kompany, ni le spûk de Constant Vanden Stock. On ne va quand même pas parcourir toute la liste, de l'alpha à ... l'omega!
Après une brève allocution d'introduction, c'est à Eric Domb lui-même que revint l'honneur de brosser un court "état des lieux". Il rappela les débuts de Paradisio, une grande volière romantique à l'époque et confirma que sans l'appui financier des uns et des autres (sa famille en premier lieu, les instances politiques locales et régionales ensuite, le milieu bancaire enfin), on en serait resté là.
Mais les sous ne font pas tout. C'est l'équipe autour de lui, son état d'esprit, son esprit d'équipe et une forme de naïveté sans bêtise qui ont permis au projet de se développer. Eric nous a rappelé que le BEAU et la quête du beau était le moteur de toute cette entreprise. Pour le bien connaître, je peux vous confirmer entièrement ce point de vue.
Une des forces - parmi d'autres - d'Eric est d'avoir une réelle vision et d'essayer de la mettre en pratique. Il arrive très facilement à des compromis sur l'accessoire, sans compromettre l'essentiel et sans aucune compromission.
Après un cocktail et quelques zakouskis, nous avons pu admirer les remarquables "lodges" d'où des familles entières de visiteurs peuvent voir le parc s'endormir, puis s'ébrouer le lendemain matin, les loups gris évitant les ours bruns. De l'autre côté du bassin aux otaries, le nouveau complexe hôtelier déroule ses bâtiments, le Canada lui fournissant son ciment (du sirop d'érable?) thématique.
Enfin, c'est dans l'isba de taille monumentale du Monde du Froid qu'un "walking-dinner" (avec possibilité de s'asseoir) à huit thèmes nous fut offert. Et on y buvait le rosé Cuvée Romàn ou encore l'Eglise de Coume Majou. C'est chic, non?
A la sortie, le nouveau Jardin des Moines, profitant sans doute de l'engrais affleurant dans cet ancien cimetière regorgeant de légendes autant que de feux follets, nous offrit les pourpres, les carmins, les vermillons, les écarlates de ses roses gigantesques. Les projecteurs rivalisaient de féerie dans cette espèce de Generalife hennuyer.
Merci, Eric, pour cette belle soirée.
Et merci pour ces 25 ans de lutte contre le matérialisme,
sans pour autant perdre le sens - indispensable -
de la réalité bien tangible.
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