"Call me Ishmael.
Some days ago
- never mind how long precisely -
having just a little bit
of brass in the pocket
of my jeans, and nothing particular to do on shore,
I thought I would wander around a little and see the savoury part of this world."
Et c'est ainsi que - coup double - j'ai rendu visite à ma fille et à l'exquise cuisine de son chef.
Christine et moi étions partants pour le lunch du jour mais le personnel, connaissant nos goûts à la perfection, nous a aiguillés vers un plat de viande à la carte (et un petit dessert).
Vous retenez une belle pièce de boeuf maturée. Bon, je sais, la Holstein est surtout connue comme vache laitière, donnant jusqu'à 12.000 kg de lait par lactation pour les championnes. Toutefois, suivant son alimentation et son élevage, elle peut aussi devenir une mixte très savoureuse. On observe la même chose chez les Normandes, qui reviennent à la mode en boucherie.
Vous mettez en "side-dish" un parmentier ferme mélangé à de la moelle et quelques witloofs bien amers et goûteux, puis vous saupoudrez le tout de quinoa rissolé et de pousses de jeunes poireaux. Le jus de viande, serré, commence par une réduction de porto et est additionné de réglisse. Oui, notre "calichenhout". Bon, methink qu'il y a du beurre aussi ...
Je ne vous cache pas que j'ai saucé, et saucé, et saucé.
On a bu du vin du Péloponnèse, suggéré par la maison: αγιωργίτικο de Néméa, comme il se doit.
Après, nous avons fraternisé avec le petit personnel.
Il faisait beau sur le BW et la terrasse était comble. Même les énormes poissons rouges de la vasque venaient régulièrement crever la surface de l'eau pour happer l'air.
Conclusion: si j'aime beaucoup les vannes,
je n'ai nullement la fibre d'un Vegan!
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